L’ESPRIT D’AVIGNON SUSPEND SON SITE

23 Nov

Bonne nouvelle pour les grincheux ! Et moins bonne pour nos amis et lecteurs qui depuis plus d’un an nous suivent avec fidélité et patience, parfois, et que nous remercions chaleureusement. L’Esprit a décidé de suspendre au moins provisoirement son site, mais d’ailleurs vous vous en étiez déjà aperçu, non ?

Finis le mauvais esprit, la mauvaise foi et les tacles tout azymut. Nos prises de position en heurtaient certains, en réjouissaient d’autres. Cependant, il faut bien constater que l’Esprit était peu adapté à cette toute petite ville, trop morne, trop molle, où il ne se passe finalement pas grand chose, en tout cas pas assez pour justifier notre investissement et notre énergie.

Certains, je le vois d’ici, seront soulagés. D’autres, peut-être, désemparés. Mais le constat est là : même si vous étiez nombreux à nous lire (plus de 400 lecteurs/jour en moyenne), il faut bien dire, chers Avignonnais, que vous manquez cruellement de réactivité, de motivations…et d’engagement. Ce site pourtant vous était ouvert : vous n’en avez guère profité, et nous le déplorons… Peut-être le syndrome de l’Avignonnais pur jus, qui ne se mouille guère, et ne fait pas grand chose pour changer sa ville. Tant pis.

Au-delà, et puisque nous n’étions liés par aucune considération économique ni militante, il s’agit bien d’en tirer objectivement le constat, celui d’un désavoeu de la prise de parole citoyenne. Faute de combattants, le combat cesse donc. Au moins pour l’avenir proche.

Quant à nos contributeurs, ils ont fini par se lasser eux aussi et sont partis vers d’autres horizons éditoriaux, certains plus conventionnels, d’autres s’engageant dans un véritable activisme. Vous les retrouverez ci ou là pour peu que vous suiviez le fil du web ou des médias.

Merci mille fois encore à ceux qui nous ont suivis et appréciés. Nous leur donnons rendez-vous pour une autre aventure, peut-être très bientôt.

Antonio Sanz et toute l’équipe de l’Esprit d’Avignon.

REFERENDUM GREC : UNE GIFLE DEMOCRATIQUE A LA FACE DE L’EUROPE LIBERALE

2 Nov

Et une belle baffe en particulier à Sarkosy, qui se voyait déjà faire le paon au G20 auréolé de sa posture de « sauveur » de l’Euro. Eh oui, les Grecs donnent là une vraie leçon de démocratie au reste de l’Europe, en particulier à ses dirigeants, une poignée illégitime de libéraux gonflés au dogme sacré de l’économie de marché et qui gouvernent l’Europe entière sans le moindre souci des peuples. Une nouvelle ère commence donc avec ce véritable camouflet à l’ultra-libéralisme et l’anti-démocratie européenne.

Car au-delà de la « Crise grecque », c’est bien la parole des peuples que l’Europe des dix-sept redoute, et de voir ainsi ceux-là prendre leur destin en mains leur est insupportable.

Le Reférendum proposé par M Papandréou -outre qu’il est un juste retour au droit antique que les mêmes Grecs ont inventé à disposer d’eux-mêmes- est pour ces monarques libéraux qui agissent dans le dos de leurs peuples au nom de la « protection » de l’Euro -une monnaie du Nord voulue par les Allemands- une insupportable remise en cause de leurs pouvoirs, illégitimement accaparés au détriment de la volonté populaire européenne.

Les peuples se réveillent, partout sur la planète, et les Grecs à qui on impose depuis presque deux ans des sacrifices intolérables au nom de la bonne gouvernance économique mondiale, en ont marre. A Madrid, à Londres, à New-York ou Rome, partout les Indignés disent haut et fort la même chose que les Grecs : Laissez-nous décider ce qui est bon pour nous mêmes, plutôt qu’offrir à la Finance des banquiers et des nantis nos destins sur un plateau doré.

Une belle leçon que le tout petit président des Français ferait mieux de méditer, et en vitesse, avant que ne lui explose la colère des sans-grade et des sans-fric qu’il sait si bien mépriser.

Bon G20, M. Sarkosy, essayez de ne pas trop crisper des mâchoires ou de tirer la gueule ! Ce ne serait guère présidentiel, encore moins présidentiable…

Antonio Sanz

BRAVO LA GRECE ! : LES PEUPLES PRENNENT (ENFIN !) EN MAINS LEUR DESTIN

1 Nov

le premier ministre grec Papandreou s’est enfin décidé à écouter son peuple, malgré les chantages de la zone Euro et des Sarkosy et Merkel, chantres du capitalisme financier bien compris. Une gifle réjouissante pour Sarko et une belle victoire pour les grecs qui ne veulent plus payer pour les banques et le système financier mondial qui les met sur la paille. Les banques vont devoir faire ceinture et une croix sur leurs créances indues, arrachées à coups de mensonges et d’escroqueries dont le peuple grec devrait, selon elles et la droite européenne, payer le surcoût social et citoyen.

Le projet de référendum grec sur le plan européen de sauvetage financier de la Grèce a semé le trouble mardi à Paris comme dans les autres capitales de la zone euro.

Nicolas Sarkozy a eu mardi à la mi-journée un entretien téléphonique avec Angela Merkel sur la décision annoncée la veille par le Premier ministre grec George Papandreou, à deux jours du sommet du G20 à Cannes sous présidence française. Le président français devait réunir à 17h00 (16h00 GMT) au Palais de l’Elysée ses principaux ministres concernés et le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer.

Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande ont été les principaux artisans du nouveau plan de sauvetage de la Grèce et de renforcement des moyens d’intervention des pays de la zone euro pour éviter la contagion de la crise de la dette grecque, laborieusement scellé jeudi dernier à Bruxelles.

Signe de l’embarras de Paris, ou en tout cas du souci des autorités françaises de ne rien faire qui puisse enflammer les marchés financiers, aucune déclaration n’était prévue par la présidence française, après l’entretien téléphonique Sarkozy-Merkel comme après la réunion de l’après-midi.

Hormis l’annonce de cet entretien et de cette réunion, l’Elysée n’a pas commenté le projet de référendum grec.

« UNE TRÈS MAUVAISE NOUVELLE »

Mais un familier du dossier, proche du gouvernement français, a confié à Reuters que c’était « vraiment une très mauvaise nouvelle parce qu’il accroît l’incertitude ».

Une incertitude que détestent plus que tout les marchés financiers, comme l’a montré dès ce mardi la chute des valeurs bancaires sur les places boursières européennes.

L’incompréhension, voire la consternation, prédominent partout dans la zone euro.

Les dirigeants de la zone euro ont accepté jeudi dernier de prêter 130 milliards d’euros à Athènes et obtenu des créanciers privés qu’ils acceptent une perte de 50% sur les 210 milliards d’euros de titres grecs qu’ils détiennent.

En échange, la Grèce est sommée de poursuivre les réformes nécessaires au redressement de ses finances, sous surveillance permanente d’une délégation de la zone euro envoyée sur place.

« La Grèce peut se sauver mais la Grèce doit faire des efforts, doit se réformer, doit travailler. Les gens, en Grèce, doivent payer des impôts », a souligné jeudi soir Nicolas Sarkozy lors d’une intervention télévisée.

Or, selon un sondage publié samedi par le journal To Vima, près de 60% des Grecs dénoncent l’accord de Bruxelles, dans lequel ils voient une atteinte à la souveraineté de leur pays.

Le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, proche de Nicolas Sarkozy, a qualifié de « totalement irresponsable », sur France Info, la décision de George Papandreou, qui a, selon lui, cédé à la « panique » face aux manifestations populaires en Grèce.

« C’est un risque important. Je souhaite que le Premier ministre grec revienne sur cette décision », a ajouté cet ancien ministre, qui a dit craindre une victoire du « non ».

Lors de son intervention télévisée de jeudi dernier, Nicolas Sarkozy avait estimé que l’admission de la Grèce dans la zone euro au début des années 2000 avait été une « erreur ».

« Ce fut une erreur parce que la Grèce est rentrée avec des chiffres qui étaient faux et (que) son économie n’était pas prête », avait-il alors expliqué. « C’est une décision (…) dont nous avons payé les conséquences ces derniers mois. »

AGENCES DE NOTATION ET EUROSCEPTIQUES

La décision de George Papandréou risque de compliquer la tâche du président français au sommet de Cannes, où les Européens avaient à coeur de convaincre leurs partenaires du G20 que la remise en ordre de la zone euro était en marche.

L’agence de notation Fitch a estimé que le projet de référendum grec menaçait « dramatiquement » la stabilité financière de la zone euro.

La décision de George Papandreou apporte en outre du grain à moudre à tout ce que les pays de la zone euro comptent d’eurosceptiques, voire d’opposants à la monnaie unique.

En France, le candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle de 2012, Jean-Luc Mélenchon, a ainsi salué dans un communiqué une victoire des manifestants grecs.

« Je me réjouis que douze grèves générales aient contraint M. Papandréou à convoquer un référendum réclamé par le peuple », écrit-il dans un bref communiqué.

« Je forme le voeu que les Grecs disent non au plan européen de dix ans d’austérité qui plomberaient leur avenir », ajoute-t-il. « Ils imposeront ainsi aux dirigeants européens l’obligation de sauver le peuple autant que la monnaie. »

La présidente et candidate du Front national, Marine Le Pen, a pour sa part jugé « formidable » le peuple grec.

« Je crois que M. Papandréou est sage quand il demande son avis à son peuple », a déclaré sur i>Télé la dirigeante d’extrême-droite. « Je crois que plus personne ne croit à la viabilité de la zone euro et de l’euro. »

Reuters

TUNISIE, EGYPTE, LIBYE : LA HONTE ISLAMISTE

24 Oct

Tout ça pour ça ? Les soi-disant révolutions arabes dont l’objectif affiché était l’accession à la « démocratie » ont accouché comme prévu d’un monstre peut-être pire encore que les dictateurs qu’elles ont dégagés : la montée de l’islamisme obscurantiste. Un résultat prévisible que nous avions d’ailleurs largement anticipé à L’ESPRIT lors des événements de ce début d’année (Cf nos articles).

Franchement, trouver un « progrès » dans l’installation triomphante des barbus analphabètes et liberticides à la tête des « nouveaux états démocratiques » relève d’un aveuglement total. Une victoire de l’obscurantisme sur le modèle démocratique auquel aspiraient les milliers de Libyens, Egyptiens et Tunisiens qui ont laissé leur sang et leur peau sur le carreau des rébellions arabes. Une trahison, dont devraient avoir honte les Tunisiens, qui hier en moutons fanatisés par les religieux, ont voté pour la mise aux fers de leur liberté et l’asservissement des femmes. Bravo !

Quant aux Libyens, le monde occidental devrait franchement s’interroger sur l’énorme arnaque idéologique qu’ils ont aidée à s’installer, au détriment des peuples. Comment le désastreux BHL va t-il désormais pouvoir justifier un tel revers, une telle claque à ses soi-disant idéaux démocratiques ? Et Sarkosy ? Les 300 millions d’euros qu’aura coûtée cette guerre du pétrole n’auront servi qu’a asseoir les pires des tyrans : des islamistes dont la Charia est la seule idéologie d’asservissement abjecte d’un peuple qui aspirait à la liberté. Trahison une fois encore.

Et pour l’Egypte, dont les élections arrivent, on sait tous que les assassins de la confrérie des Frères Musulmans -qui se sont bien gardés d’intervenir lors du soulèvement mais en tirent tous les bénéfices- seront dorénavant aux commandes et plongeront le pays dans la régression démocratique la pire qui soit : une théocratie, barbare, liberticide et intolérante quant aux autres religions (voir l’assassinat des Coptes qui a déjà commencé).

Bref, un succès absolu ! Tunisiens, Egyptiens, Libyens, votre aveuglement et votre bêtise n’ont pas d’excuses. Comment avez-vous pu vous battre contre les tyrans sanguinaires pour leur substituer ce qu’il y a de pire pour l’organisation d’une société : des religieux ultra-rétrogades qui vont vous replonger à l’âge des cavernes. Honte à vous.

On le sait tous, et vous devriez le savoir plus que d’autres : l’Islam est un poison violent, comme toute les religions, quelles qu’elles soient. L’Islam n’est pas soluble dans la démocratie, il en est son antithèse, comme toutes les religions. La barbarie islamiste est en marche, contre votre liberté. Vous allez le découvrir très vite. Tant pis pour vous.

Je regrette d’avoir cru en vous, et je ne suis pas le seul, loin de là. Vous ne le méritiez pas. Les peuples sont libres de leur destin, bien sûr. Mais vous avez choisi la nuit obscure et la régression contre l’unique chance que vous vous étiez donnée d’enfin entrer dans le monde éclairé. Ne venez plus jamais nous parler de liberté et de démocratie.

Antonio Sanz.

OFF D’AVIGNON : Greg Germain, les dates du Off et les éléments de langage

22 Oct

L’inénarrable président de la confrérie des loueurs de salles du Off autrement dénommée AF&C, grand ami de Marie-Josée Roig, maire UMP d’Avignon, est remonté. Pensez : les prochaines dates du Off risquent fort de faire perdre une grosse part de recettes aux gentils organisateurs du Off, qui sont aussi les tenanciers de salles qu’ils louent fort lucrativement aux compagnies. Ainsi, les Le Corff, Vantaggioli et autres Raymond Yana verraient leur confortable part de gâteau se réduire comme peau de chagrin avec le passage à 19 jours de recettes au lieu des 24 habituels !

Les pauvres ! Suite à un obscur calcul sur les dates d’entrée en vacances scolaires, Greg Germain, que le ridicule n’a jamais tué, se vautre dans les colonnes bienveillantes d’AVIGNEWS sur cette injustice à lui faite. L’article (paru le 19 octobre, 67 visualisations au bout de 4 jours de mise en ligne !), s’il est peu lu, recèle tout de même son lot de perles, comme toujours avec le célèbre président d’ AF&C.

VERBATIM :
Les cours se terminent le 5 juillet, ce qui complique pour démarrer le 8, il faut bien 5 jours d’installation technique. Les 200 chambres du Crous ne seront pas libres avant, ni les appartements des Avignonnais. Où logeront les artistes ? Si on veut rester dans les clous, il faut débuter au minimum le mardi 10 pour finir le samedi 28 mais avec 19 dates. Si on veut conserver 24 jours en laissant les compagnies s’installer, on débute le 11 ou 12 en débordant jusqu’au 3 ou 4 août ?
Bref, Germain n’est pas content. Cela lui amputerait 5 journées de recettes, notamment pour les fameuses cartes Off qui sont le fond de commerce de l’association AF&C (à but « non lucratif ») et sur lesquelles ils ne reversent RIEN aux théâtres ni aux compagnies…

Chaque année, 90 compagnies s’installent dans les écoles (Pasteur, la Salle, Roseau… le village du Off à l’école Thiers). Là il cite explicitement le type de lieux qui sont régis par ses amis directs membres du bureau d’AF&C : Bernard Le Corff, (Collège de la salle) Raymond Yana (Espace Roseau) : effectivement, doivent pas être contents, les potes ! Quelques dizaines de milliers d’euros en moins dans leurs poches, pensez !

45 000 abonnés (à la carte Off). Eh oui ! Si on l’avait oublié, l’organisation du OFF est une juteuse affaire : presque 600 000 euros qui entrent dans les caisses de Greg et de ses amis, sur le dos des salles et des artistes…

6 000 artistes qui se posent au Off achètent un tee-shirt ou une culotte, c’est une étude vérifiée. Vérifiée comme tous les chiffres que répand le président d’AF&C… Et donc, si les artistes achètent une culotte, c’est bon pour le commerce et donc pour le OFF ! On jugera de la qualité de l’argument…

Tous les partenaires directs et indirects, dont les associations de commerçants, devront communiquer sur ce débordement. Ça n’a l’air de rien mais c’est beaucoup de jus de cerveau pour que ça se passe le mieux possible.
Après les petites culottes, le Jus de Cerveau ! Greg Germain est un poète.

Et pour finir en beauté : Avignon est un marché, n’en faisons pas un tabou. Cela, on l’avait remarqué, cher Greg Germain. surtout pour vous d’ailleurs et vos amis d’AF&C…

Certainement pas pour les compagnies qui investissent 30 000 euros en moyenne et qui repartent la queue entre les jambes et les caisses vides, à cause de « l’organisation » incompétente du OFF, la gestion calamiteuse (mais pas pour tous) d’AF&C, et l’image artistique exécrable qu’a désormais ce festival, grâce à vos amis, M. Germain, du Paris, du Capitole et autres salles de bas étage, véritables lupanars de la « création » théâtrale.

Angelina Vivaldi

L’IMAGE. Voici comment finissent les tyrans :

22 Oct

Dans un TROU. Ironie de l’histoire, eux qui ont si souvent enfermé et cloîtré dans les caves insalubres et sans lumière leurs opposants. Mais les tyrans ne seront bientôt peut-être pas les seuls à terminer ainsi. Le trou noir symbolique qui attend le tout petit dictateur en chef de l’UMP en mai 2012 risque fort de l’anéantir définitivement. Tant mieux. Qu’il disparaisse avec les vestiges de l’économie de marché mondialisée qui ne sera bientôt qu’un champ de ruines nauséabond.

L’IMAGE DU JOUR

18 Oct