Jouissif ! Pas d’autres mots pour se régaler de la claque que ces arriérés du CRAC, de la Ligue des oiseaux et autres bobos rétrogades et régressifs se sont prise vendredi dernier, en apprenant l’inscription de la Corrida au patrimoine immatériel de la France.
J’imagine leurs gueules livides de bouffeurs bio sous-vitaminés et vélocypédiques à l’annonce de ce qui a dû sonner pour eux comme la fin de la récré !
En prenant cette décision inattendue et courageuse, le ministre Mitterrand est largement remonté dans notre estime. Pour une fois, le Fait du Prince a servi d’autres causes que celles plutôt douteuses qui l’avaient conduit à certaines nominations pour le moins contestables, s’agissant du « chrétien de droite » -comme il se définit lui-même- Olivier Py à la future direction du Festival d’Avignon (une aberration) ou autres calamités récemment subies par le monde du théâtre (Bondy à l’Odéon, les Berling au théâtre de Toulon ou encore le CDN de Montpellier…).
Bref, Fredo nous a fait plaisir. Et tant pis pour ces extrémistes anti-corridas qui maintenant s’en trouvent fort marris, la protection de cette inscription préservant de leurs persécutions tout un pan de l’histoire culturelle patrimoniale de l’Humanité.
Je me souviens il y a quelques années où ces buveurs de lait de soja et leurs minus quadrupèdes toilettés étaient venus crier leurs petites haines ridicules sous les fenêtres d’un grand théâtre d’Avignon, tout simplement parce que Caubère lisait un texte superbe du frère de Nimeño II dédié à la mémoire de cet immense torero… Un bel exemple d’agitation imbécile qu’une toute petite bande d’incultes psycho-rigides est capable de fomenter, afin de pimenter un peu leur vie tiède de rentiers d’un semblant d’animation.
Les mêmes qui se retrouvent régulièrement sous la bannière de croisée de ce vestige usé de la Nouvelle Vague qu’est devenue l’abominable BB, Frontiste avant l’heure, suffragette éructante de toutes les « causes » animales, alors qu’elle même fut incapable d’élever ses propres humains d’enfants…
Bref. La Corrida est sauve ici, mais le combat continue. Selon nos infos, d’ailleurs, l’avancée du dossier pour l’inscription à l’Unesco est en bonne voie. Soutenue par une armée aguerrie de scientifiques et de politiques éclairés, celle-ci devrait se concrétiser nous l’espérons avant 2012, ce qui rendrait obsolète la félone loi anti-corrida promulguée par les nationalistes catalans dans le seul but de se distinguer de Madrid. Une loi liberticide de plus, comme seuls les politiques de la « catalanité » savent en produire.
Longue vie à la Corrida !
Angelina Vivaldi
Photo : Valérie Farine / La Provence